Yaourts maison

J’ai commencé à faire les yaourts de ma famille il y a 2 ans, dans un élan écologique. J’étais déjà passée aux yaourts en pots de verre depuis très longtemps (cf. pourquoi arrêter le plastique).

J’ai été longtemps heureuse avec mes yaourts nature en pots de verre que je déversais religieusement, chaque week end, dans les conteneurs de récupération du verre, jusqu’au jour où mon conjoint m’a fait remarqué que c’était un peu fou de fabriquer un objet (même dans une matière qui sera effectivement recyclée) qui ne servira au fond qu’une dizaine de jours… Aïe, il avait raison, c’est fou, non?

J’ai alors investi dans une yaourtière, pour faire honneur à ces pots de verre qui n’avaient pas assez vécus, et n’ai plus jamais racheté de yaourts industriels car, en plus d’être écologiques, mes yaourts maison sont… 10 fois meilleurs !!!!! Demandez à mes enfants, aux amis de mes enfants, et aux enfants de mes amis. 🙂

MAIS AUSSI bien meilleurs au niveau diététique.

Un industriel met automatiquement dans un yaourt sucré (vanille, citron, aromatisé, nature sucré…) l’équivalent de 2 morceaux de sucres, soit 2 cuillères à café, tandis que, naturellement, un parent qui souhaiterait rester raisonnable dans le sucrage du yaourt de son enfant n’en mettrait qu’une seule cuillère (voire moins, voire pas). Les industriels auraient-ils intérêt à nous habituer à des desserts très sucrés??? Évidemment. À nous donc de reprendre la main, c’est mieux au final, sympa à faire, et beaucoup plus sain.

Simple et sain? Alors voici ma recette pour les yaourts au lait entier de vache tout simple :

Il vous faut:

  • 1 L de lait de vache entier de bonne qualité.
  • 1 ou 2 sachets de ferments lyophilisés (selon dosage indiqué pour 8 yaourts environ)
  • 1 yaourtière
  • 8 pots de verre

Comment procéder :

  • Le soir, verser le litre de lait dans une casserole, ajouter les ferments, remuer à l’aide d’un fouet et laisser reposer à couvert 5 minutes pour le le ferment ensemence l’ensemble des liquide de manière uniforme.
  • Mélanger de nouveau et verser dans les 8 pots de verre, les placer dans la yaourtière, sans leurs chapeaux, placer le couvercle de la yaourtière et l’allumer.
  • Le lendemain matin, éteindre la yaourtière, sortir les pots de yaourt, les couvrir de leurs chapeaux, indiquer à l’aide d’un feutre craie la date du jour et les placer au frigo.

Variante : yaourt vanille (peu) sucré :

Rajouter dans le mélange initial, en plus du ferment, 8 c. à café de sucre complet ou non et 16 gouttes d’extrait pur de vanille bourbon. C’est tout !

Repiquage :

Vous pourrez repiquer vos yaourt en remplaçant l’usage du ferment par un yaourt de votre précédente fournée, toujours pour 1 litre de lait.

Autres laits :

Des précautions sont à prévoir pour l’usage de lait frais, que je conseille de faire bouillir au préalable, par sécurité.

Concernant l’usage du lait de chèvre ou de brebis, il faudra trouver les ferments lyophilisés adaptés ou bien l’usage d’un yaourt de chèvre ou de brebis à utiliser en repiquage. Il vous faudra sans doute tâtonner un peu pour trouver les bons ferments, les bons yaourts et le bon temps d’incubation.

Les laits végétaux ne sont, eux, pas des laits même s’ils en ont la texture et la couleur. Ces jus végétaux sont à ce titre inaptes à nourrir les ferments. La fabrication des desserts aux « laits » végétaux passent donc par d’autres techniques.

Leurs apports nutritionnels sont également différents : ils ne font pas partie de la même catégorie d’aliments. À moins de les enrichir artificiellement en calcium comme le font bien souvent les industriels du secteur (pour permettre à ceux qui souhaitent se passer des produits laitiers d’avoir malgré tout de bons apports en calcium), ils ne participent pas à la couverture de nos besoins de cet élément. Ils restent par contre une bonne source de protéines, bien que différentes de celles, animales, apportées par les yaourts classiques.

Mais le salut de l’omnivore ne peut passer que par la variété !